2. Mettre les établissements en concurrence
Bien qu’il faille faire preuve de fidélité envers ses établissements bancaires il est préconisé de faire jouer la concurrence. “Il faut faire en sorte que les banquiers sachent que vous travaillez avec d’autres banques”. Cela peut permettre d’avoir accès à des produits de financement innovants. L'intérêt est de choisir des établissements différents qui n’ont, par exemple, pas les mêmes problématiques d’objectif et/ou de calendrier…
3. Exiger le meilleur chargé de compte
“Le chargé de compte, c’est votre champion, c’est lui qui défend votre dossier !”, il ne faut donc pas hésiter à demander le changement de son chargé de compte si celui attribué n’est pas à la hauteur. “Il ne faut pas le faire trop souvent mais ayez bien en tête que s’il n’est pas bon, vous n’aurez pas le service escompté”.
4. Choisir sa bataille
Taux, conditions de remboursement, financement à l’étranger… Il n’est pas possible d’obtenir les meilleures conditions sur tous les sujets. Il faut donc choisir sa bataille, ne négocier que sur les sujets prioritaires et lâcher du lest sur le reste.
Il pense aussi qu’il faut savoir pardonner les petites erreurs qu’ont pu faire ses établissements bancaires. Certains dysfonctionnements peuvent s’avérer de précieux leviers de négociation.
5. Anticiper
Nous avons parlé de la nécessité de communiquer suffisamment d’informations à ses banquiers pour qu’ils réussissent à se projeter mais, également, à faire preuve d’anticipation, à communiquer les données dès qu’elles sont disponibles, à faire part de ses projets d’investissements en amont, etc… “Il faut toujours être proactif , tant sur les bonnes que sur les mauvaises nouvelles pour que le banquier se sente partenaire”, La confiance demeure le maître mot pour réussir ses négociations bancaires !